Hôtellerie

L'essentiel à savoir sur le SMIC hôtelier

Par 
Carole
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13/2/2023

Le SMIC représente le seuil légal du salaire. En hôtellerie, c'est la convention collective HCR qui en régit les règles. Quelle est la différence entre le SMIC hôtelier et le SMIC légal ? Quel est le montant du SMIC hôtelier ? Quels en sont ses avantages ?


Comparaison entre le SMIC hôtelier et le SMIC légal


En plus du salaire minimum de croissance, il existe un salaire minimum conventionnel. Ce dernier est fixé par un accord d'entreprise ou par une convention collective. Le SMIC hôtelier est donc un salaire minimum conventionnel.


Les employeurs du domaine HCR sont tenus de respecter les deux seuils de rémunération : le SMIC légal et le SMIC hôtelier. Dans le cas où le SMIC hôtelier est inférieur au SMIC légal, ils sont tenus de verser la différence aux salariés sous forme de complément de salaire. Dans le cas contraire, les salariés reçoivent le SMIC hôtelier convenu.


On considère le SMIC légal comme étant le premier salaire d'un salarié HCR de niveau 1 échelon 1. Des primes et indemnités sont souvent rajoutées pour les travailleurs en hôtellerie-restauration. Cela sert à compenser les conditions de travail difficiles. 

Quel est le montant du SMIC en hôtellerie ?


Le SMIC hôtelier fonctionne en échelons et en niveaux définis par le secteur. Il est fixé par la convention collective, grâce à la grille de salaire HCR. Contrairement au SMIC légal, qui est calculé sur 35 heures de travail par semaine, le SMIC hôtelier est de 39 heures. Les heures effectuées entre la 36e et la 39e heure de travail sont majorées à 10 % depuis 2020.


Le montant horaire du SMIC hôtelier horaire pour l'année 2023 est de 11.27 euros bruts et de 8.79 euros net pour un niveau 1 échelon 1. Pour un employé d'échelon 3 niveau 3, cela peut augmenter à 13 euros bruts.


Quels sont les avantages proposés aux salariés HCR ?


Un avantage en nature repas HCR pour les salariés du secteur, est obligé d'être proposé par l'employeur. Dans ce cas, le travailleur doit être nourri sur son lieu de travail. Ou alors, il doit recevoir une indemnité de compensation régie par l'arrêté ministériel en vigueur.


D'autres primes sont versées si le cadre de travail est pénible. Par exemple, le travail de nuit ou bien en weekend doit être compensé par une prime. Une prime de blanchissage est versée au travailleur dans le cas où les frais de nettoyage de sa tenue de travail sont à sa charge. L'employeur n'a pas le droit de prendre ces primes et indemnités en considération dans le salaire minimum conventionnel.

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