Après les premières déclarations réalisées par les entreprises de plus de 251 salariés, les résultats ont été publiés il y a quelques mois et force est de constater que de nombreuses entreprises ont encore des progrès à faire sur le sujet de l’égalité professionnelle !
Selon les résultats annoncés par le Ministère du Travail mi-septembre, 17% des entreprises ayant publié leur index de l’égalité professionnelle n’atteignent pas la note minimale requise de 75 points sur 100 et sont donc considérées en “alerte rouge”.
En haut du tableau, quelques très bons (mais rares) élèves, avec seulement 3,5% des entreprises ayant obtenu un score de 99 ou 100.
Alors quelle suite attendre pour ces entreprises ? Une intervention punitive ou un meilleur accompagnement pour les aider à inverser la tendance ?
La ministre du Travail avait indiqué qu’une “phase de tolérance” était prévue, pour permettre aux entreprises n’ayant pas obtenu le score minimal de changer la donne avant le 1er mars 2020, avant que leur nom ne soit rendu public.
Une “menace” ayant vocation à faire réagir les entreprises, parfois plus soucieuses de leur image publique que celle perçue au sein même de l’établissement.
A l’inverse, la liste des entreprises “modèles” ayant obtenu 99 ou 100 sur 100, a elle été dévoilée et publiée sur le site du ministère du Travail, pour faire office de valeur d’exemple. Des exemples dont les autres entreprises ont du s’inspirer durant les 4 mois suivants.
Pour les entreprises pensant passer à travers les gouttes en ne déclarant pas leur situation, le Gouvernement a prévu des sanction financières, les obligeant à agir.
Ainsi, les entreprises ne publiant pas leur index aux dates requises encourent désormais une pénalité pouvant représenter jusqu’à 1% de leur masse salariale.
Selon les chiffres partagés dans le rapport du Ministère, 17 mises en demeure avaient d’ores et déjà été envoyées à des entreprises n’ayant pas publié leur index.
Parmi les résultats faisant chuter les moyennes des entreprises, deux indicateurs présentent des résultats particulièrement inquiétants dans un grand nombre d’établissement.
Ainsi, un tiers des entreprises de plus de 1000 salariés ne respectent pas aujourd’hui l’obligation d’augmenter leurs salariées au retour de congé maternité lorsque leurs collègues occupant le même type de poste l’ont été.
L’indicateur 5 porte lui sur la rémunération des femmes et le fait que seul un quart des entreprises de plus de 251 salariés compte cinq femmes parmi les dix plus hautes rémunérations.
Pour les entreprises de 50 à 249 salariés, la publication de l’index était prévue pour le 1er mars 2020. Le temps d’apprendre des erreurs des établissements plus grands et de prendre toutes les mesures nécessaires, à commencer par s’équiper de solutions en ligne permettant de piloter avec précision et facilité ses ressources humaines !