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Quelles mesures pour assurer la sécurité et santé de vos collaborateurs ?

Par 
Clélia
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11/10/2023

Selon l’article L.4121–1 du Code du travail, les employeurs sont dans l’obligation de prendre les mesures nécessaires « pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et morale des travailleurs ». Après avoir évalué la probabilité de contamination au sein de son entreprise, chaque employeur peut mettre en place différents gestes barrières pour protéger ses équipes.

Évidemment, chaque employé doit aussi être sensibilisé de manière à appliquer les gestes de protection individuellement et collectivement, et cela quotidiennement ! Par exemple, porter un masque dans les transports, éviter de toucher les barres de métro, tousser dans sa manche, ne pas partager un verre d’eau…

Chaque employeur est donc dans l’obligation d’adapter ses pratiques et de mettre à jour ses mesures en fonction de l’évolution de l’épidémie et de la société.

Vous souhaitez en savoir + ? On vous dit dans notre guide gratuit spécial reprise téléchargeable ici.

Quelle communication avec vos salariés ? 👫

Le retour dans les bureaux est très proche pour certains, tandis que d’autres décident de continuer un peu plus longtemps le télétravail, le temps que toute cette situation se tasse. Quelle que soit votre décision en tant qu’employeur et entrepreneur, il est essentiel de d’ores et déjà réfléchir à un plan clair et concret de déconfinement et de le communiquer dès que possible à vos équipes !

Idéalement, préparez un sondage pour vos équipes, pour prendre en compte leur situation psychologique, géographique, leurs préoccupations et leurs préférences.

Ce que vous devez déjà savoir :

👉 Comment se sentent les collaborateurs à l’approche du déconfinement

👉 Les principes que vous allez appliquer dès le 11 mai (date officielle de début de déconfinement)

👉 Les nouvelles règles applicables dans les bureaux lors du retour des collaborateurs

Une fois votre plan décidé, n’hésitez pas à le communiquer de plusieurs manières pour que ce soit clair pour tout le monde : organisez d’abord une visioconférence par petits groupes ou avec l’ensemble de votre entreprise, où vous discuterez des décisions prises et prendraient les questions de vos collaborateurs. Détaillez ensuite le dispositif par email, pour que tout le monde ait une trace écrite des marches à suivre.

Que pouvez-vous imposer à vos salariés ? 🧐

Depuis le 28 avril, il a été dit que le port du masque ne serait pas obligatoire, à l’exception des transports en commun. Évidemment, il est toujours très fortement recommandé bien que non imposé le reste du temps.

Aussi, l’article L. 4122–1 du Code du travail précise que « les instructions de l’employeur précisent, en particulier lorsque la nature des risques le justifie, les conditions d’utilisation des équipements de travail, des moyens de protection, des substances et préparations dangereuses. Elles sont adaptées à la nature des tâches à accomplir ». Cela induit donc que vous avez la libre décision en tant qu’employeur d’imposer à vos collaborateurs le port de masques ou non. Par exemple, si vos collaborateurs respectent les distances au bureau, avec des tables éloignés et des contacts réduits, vous pouvez envisager de les libérer de leurs masques durant la journée mais en présence d’intervenants externes, comme des clients ou partenaires, il est recommandé qu’ils en portent.

Le mot d’ordre reste la santé de tous, pour tous. 💛

On a beaucoup entendu parler de contrôle forcé des températures à l’entrée des bureaux : nous vous rassurons, cette mesure est plutôt déconseillée car elle demande beaucoup de contraintes et peut donner l’impression à vos salariés d’être contrôlés, privés de liberté. Le tout est de sensibiliser ces derniers à l’importance du virus et aux risques, afin qu’ils prennent l’initiative de prendre leur propre température chez eux, seuls, et de prévenir auquel cas ils auraient des symptômes.

Comment gérer les salariés à risques ou malades ? 🦠

👉 Votre salarié a l’air en bonne santé mais a été en contact étroit avec le virus précédemment

Tout d’abord, comment se définit un cas de contact étroit avec le covid-19 ? Il s’agit d’une personne ayant partagé un lieu de vie ou ayant eu un contact direct pendant plus de 15 minutes avec une personne dont le cas ait été confirmé, moins de 24h précédant l’apparition de ses premiers symptômes.

Les personnes concernées peuvent aller demander un arrêt de travail à leur médecin traitant et vous devez, en tant qu’employeur, informer les autres équipes de cette nouvelle : rien n’est confirmé pour le moment mais il y a un cas possible d’infection.

👉 Votre salarié présente des symptômes

Si l’un de vos salariés présente des signes forts de contamination, une procédure est à suivre :

  • Le jour J, isolez immédiatement la personne dans une pièce seule et respectez bien les règles de contact barrière. Encore plus raisonnable renvoyez la personne immédiatement à son domicile.
  • Si l’employé présente des signes graves, par exemple a des problèmes pour respirer, n’hésitez pas à contactez directement le SAMU en indiquant les informations nécessaires à sa prise en charge (qui êtes-vous, qui est-il, symptômes, numéro de téléphone, zone géographique). Une fois le SAMU arrivé et l’employé pris en charge, pensez à contacter le service de santé au travail et à prendre en considération ses conseils !
  • Si l’employé ne présente pas de détresse immédiate, vous pouvez tout simplement contacter votre médecin du travail ou le salarié peut directement contacter son médecin traitant pour consultation avant de le laisser entrer à son domicile.

👉 L’un de vos salariés ou plusieurs d’entre eux sont testés positifs

Non, il n’y a pas de fermeture nécessaire et immédiate dans ce cas-là, mais l’employeur doit d’assurer de désinfecter toutes les surfaces sans attendre et il doit également informer tous les salariés.

👉 Le salarié a été positif mais est maintenant guéri

Si l’un ou plusieurs de vos salariés ont été victimes du covid-19 mais sont désormais guéris, pouvez-vous les réintégrer au sein de vos équipes dans les bureaux ?

La réponse est oui, mais au minimum 8 jours après le début des symptômes et aussi 48h après la disparition de tout signe clinique ! Nous vous recommandons de pousser votre employé à consulter un médecin afin d’avoir un avis clinique clair sur le sujet, s’il n’est pas certain de la disparition de symptômes.

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