Le travail en coupure est assez commun dans le milieu de la restauration mais se retrouve aussi dans le secteur CHR plus globalement, notamment en ce moment où les roulements d'équipes et échanges de shifts sont plus nombreux ! Ce travail discontinu doit être pris en compte suivant plusieurs réglementations : Skello les explicite dans cet article pour vous.
Le travail en coupure correspond à une journée d’un salarié comptant plusieurs séquences de travail séparées les unes des autres. Un salarié en travail discontinu aura plusieurs périodes d’interruption dans son activité.
💡 Pour donner un exemple concret, un serveur va par exemple travailler dans un bar pour faire le service du matin et servir le petit déjeuner, de 8h à 12h00 puis va revenir pour le service du soir de 17 à 21h00.
👉 Sur votre logiciel planning Skello, les temps de coupure pour les temps partiels sont réglementés pour les temps partiels uniquement.
La durée entre 2 shifts (appelée coupure) est au maximum de 5 heures.
D'après la convention collective des Hôtels Cafés Restaurants, si la coupure est supérieure à 2 heures dans la limite de 5 heures pour les salariés à temps partiel, le salarié doit bénéficier de contreparties spécifiques à prévoir par accord d’entreprise.
À défaut, ces contreparties sont les suivantes :
La durée entre 2 shifts (appelée coupure) est au maximum de 5 heures pour les salariés à temps partiel. Les salariés doivent bénéficier d'une prime de coupure pour chaque interruption supérieure à 2 h de 70 % du Minimum Garanti. Au 1er janvier 2018, le montant du minimum garanti est passé à 3,57 euros.
Pour tous les contrats à temps partiel d'au moins 18 heures, il ne peut y avoir plus d'une coupure par journée de travail. Cette coupure ne peut excéder 5 heures.
Aucune journée de travail ne peut être d'une durée inférieure à 3 heures consécutives. Indépendamment de toute pause, il ne peut y avoir qu'une interruption par journée de travail. Dans ce cas, une des deux plages de travail doit être au moins égale à 3 heures.
Lorsque l'interruption est supérieure à 2 heures, dans la limite de 3 heures, les heures accomplies après l'interruption sont majorées de 10 %.
L'amplitude journalière de travail ne peut excéder 10 heures. L'amplitude journalière de travail ne peut excéder 10 heures.