Comme chaque année, Sopra HR et l’Usine Digitale ont livré leur analyse de l’état des ressources humaines dans les entreprises.
Le constat général est plus que réjouissant puisque la digitalisation des ressources humaines gagne fortement du terrain cette année ! Une fois passée cette bonne nouvelle, le détail de l’étude est plus nuancé : comme dans la majorité des domaines, cette digitalisation se fait à deux vitesses. D’un côté les entreprises convaincues, digitalisant l’ensemble de leurs services et trouvant parfois même que les offres et outils ne suivent pas leurs besoins, et de l’autre côté celles qui peinent à prendre ce virage. Malgré cette dualité, l’étude livre de bons indicateurs quant à la digitalisation des entreprises françaises, montrant une progression sensible des entreprises “considérant qu’elles ont un bon, voire un très bon, niveau de maturité digitale de leur RH.” Elles sont ainsi 21% à le considérer et 20% se considèrent même comme des “expertes” en la matière, soit 7 points de plus qu’à l’évaluation de l’année précédente. De quoi se réjouir, donc.
Si l’on pourrait croire instinctivement que les grands groupes sont les moteurs de cette digitalisation, ceux-ci possédant des moyens humains et financiers supérieurs à la moyenne, le détail de l’étude livre des informations intéressantes sur les tailles d’entreprises concernées par cette accélération de la digitalisation.
Les TPE et PME sont ainsi les entreprises où l’on recense le plus de professionnels estimant avoir une bonne ou très bonne maturité digitale. Ils sont ainsi 27% contre 23% dans les grands groupes.
Ce sont d’ailleurs dans ceux-ci, les grands groupes, que l’on trouve le plus de personnes considérant avoir des “lacunes digitales”. Des résultats qui tendent néanmoins à progresser versus 2017, montrant une montée en compétence des salariés. Une amélioration que l’étude explique par les synergies entre DSI (Direction des Systèmes d’informations) et DRH : 34% des répondants pensent que la relation entre les deux pôles se sont sensiblement améliorées durant les 12 derniers mois.
Plus d’une entreprise sur deux considèrent que le développement des solutions digitales, a permis de faciliter et optimiser les performances RH.
Ainsi, pour 67% des répondants, le tiercé gagnant des outils digitaux est constitué par la “gestion de la paie et des déclaratifs”, “la gestion administrative des RH” et la “gestion des absences et la planification de la main d’oeuvre”, cités respectivement par 67 et 65% des interrogés.
Autant d’enjeux auxquels Skello a décidé de répondre en mettant à disposition des entreprises un outil de suivi des performances, de planning et de digitalisation de la paie. Une façon d’innover et de libérer du temps aux équipes RH pour se focaliser sur des missions à forte valeur ajoutée.
Quels facteurs peuvent expliquer cette digitalisation à deux vitesses et ces derniers blocages internes ? L’une des premières raisons est une résistance culturelle, citée par une entreprise sur deux, et en hausse de 17 points par rapport à l’étude précédente. La crainte de perdre ses habitudes, une méfiance envers les outils et le respect de la confidentialité de ceux-ci.
Le second frein majeur est le manque de moyens financiers, cité par la moitié des répondant, souvent accompagné d’un manque de ressources et de compétences en internes. C’est d’ailleurs, toutes tailles d’entreprises confondues, la troisième cause identifiée (44%).
Malgré ces réticences, on observe une meilleure appréhension et intégration de ces outils dans les entreprises même si quelques résistances persistent, certaines entreprises et dirigeants appréhendant de perdre leurs habitudes ou de tomber dans une hyper-connexion.
Mais les opportunités que porte la digitalisation sont si grands qu’il serait dommage de passer à-côté pour des questions ou des doutes non-soulevées. Chez Skello nous sommes à votre écoute pour répondre à toutes vos interrogations et ainsi participer ensemble à l’installation des RH 2.0 !