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Combien de salariés sont arrivés le premier jour sans personne pour les accueillir, livrés à eux-mêmes ? Une chose est sûre : on ne peut pas demander à un employé d’être efficace si on ne lui donne pas les bons repères dès le départ.
Voici les enjeux majeurs du bon accueil d’un nouveau salarié !
Les entreprises possédant une histoire et patrimoine forts consacrent souvent les premiers jours à l’acculturation du nouvel employé.
Au programme, des visites des locaux, des sessions de découverte de l’histoire de l’entreprise, de ses valeurs et de sa vision. L’objectif est de faire adhérer l’employé à la raison d’être de l’établissement, et lui partager au mieux la mentalité de celui-ci.
Le collaborateur peut ainsi rencontrer des profils très variés durant cette période, pouvant aller d’un designer au concepteur d’un produit, en passant par le créateur de l’établissement.
Chez Sarenza par exemple, tout nouveau collaborateur suit un circuit d’intégration, allant de l’accueil par le pôle RH à la découverte des entrepôts à Réau, en passant par des discussions avec le Service Client, le déjeuner d’accueil avec le dirigeant et le déjeuner à cinq avec quatre autres nouveaux talents.
Au-delà des personnalités, ce sont aussi les lieux qui peuvent compter durant l’on-boarding, comme se rendre dans les usines de production, dans les champs ou tout autre endroit en lien direct avec l’activité de l’entreprise.
Une façon de lui donner l’impression de faire partie intégrante d’un héritage, lui donnant les repères nécessaires pour s’épanouir et se donner au maximum.
Les premiers jours du collaborateur seront importants pour acquérir les informations nécessaires, lui permettant d’être opérationnel.
Pour cela, l’onboarding doit se préparer en amont et être anticipé, pour pouvoir consacrer le temps nécessaire le jour de l’arrivée.
Selon l’étude menée par la Harvard Business Review, sans moment d’intégration, il faut environ huit à douze mois aux nouveaux employés pour atteindre leur niveau de productivité maximal.
Les créneaux de rencontre de chaque équipe doivent donc être anticipés et prévus pour qu’ils se déroulent sans embûche le jour J. De nombreuses solutions se sont lancées pour faciliter l’organisation des onboardings, à l’image de Workelo.
Pour limiter le nombre de sollicitations dans les premières semaines, des fiches récapitulatives, mises à disposition par mail ou papier, doivent être prêtes pour permettre au nouvel employé de s’y référer en cas de questions ou de doutes.
De la même manière que le planning, qui doit être à jour et intégrer le nouveau collaborateur avant son arrivée. Pour cela, il est souvent plus simple d’opter pour une gestion digitale de ce planning, permettant d’éviter les erreurs et facilitant son actualisation.
Enfin, tout le matériel nécessaire à l’activité du nouveau collaborateur (qu’il s’agisse de matériel informatique, ou des tenues professionnelles) doit être vérifié prêt pour son arrivée. Trouver un ordinateur mal en point sur son bureau le premier jour est souvent mauvais signe…
L’intégration d’un nouveau collaborateur ne se fait pas uniquement sur sa première journée. Quelques entreprises, comme Google, considèrent ainsi le processus d’intégration sur une période pouvant de 3 à 6 mois, voire un an dans certains cas.
Une logique pouvant facilement se comprendre lorsqu’on sait qu’une grande majorité des employés prennent la décision de rester ou non dans une entreprise au cours de leurs six premiers mois de travail, à l’issue de la période d’essai.
Une formation et une attention continue durant cette période permettront aux employés de se sentir en confiance et de plus en plus à l’aise.
L’accueil d’un collaborateur se prend avec au moins autant d’attention que celui d’un client. Consacrez-y l’attention nécessaire pour éviter que les minutes économisées à son arrivée soit des heures et des revenus perdus par la suite !
