Avec ses cadences parfois difficiles, la restauration est un secteur nécessitant un temps de repos particulier, conformément à sa convention collective HCR. Mais comment calculer au mieux le temps de travail et les heures de repos du personnel de restauration ?
La crise sanitaire a été révélatrice d’un phénomène qui n’est pas nouveau : la tension de la restauration avec 100 000 postes vacants et des restaurateurs qui ne parviennent pas à former leur brigade. Sans parler de tous les serveurs et cuisiniers qui ont décidé de raccrocher leur tablier pour se reconvertir suite à la pandémie.
En cela, le respect des horaires de travail et des temps de repos est indispensable pour attirer de nouveaux personnels et gagner leur confiance. Cela favorise ainsi la fidélité et la motivation quotidienne.
En raison de l’amplitude horaire des salariés de la restauration, la convention collective pour restaurant (HCR) de 1997 prévoit des temps de repos spécifiques. Les cuisiniers peuvent ainsi travailler 11 heures de manière journalière, et les autres salariés 11h30 maximum ou 12 heures pour les veilleurs de nuit.
De la même façon, un employé de la restauration ne peut pas travailler plus de 5 heures sur une demi-journée (avec une amplitude maximale de 6 heures).
📌 Mais qu’en est-il du repos face à ces horaires spécifiques du secteur ?
Le repos hebdomadaire des salariés de la restauration est de 2 jours par semaine consécutifs ou non. Dans tous les cas, le repos minimum hebdomadaire est de 35 heures consécutives. En outre, comme expliqué ci-dessus, si les journées sont fractionnées en demi-journées, elles ne doivent pas excéder 6 heures de travail.
Pour les travailleurs saisonniers, qui sont donc mobilisés pendant une période plus courte, le repos est d’au minimum 1 jour par semaine. Mais cela peut être suspendu en cas de surcroît d’activité, au maximum 2 fois par mois et 3 fois par saison. En fin de saison, ils peuvent récupérer leur temps de repos non pris en compensation, en temps supplémentaire ou sur leur fiche de paie.
🧮 Que se passe-t-il quand les 2 jours de repos des salariés ne sont pas consécutifs ?
Dans ce cas de figure, l’employeur a des obligations. En cas de jour de repos isolé (par rapport au deuxième dont le salarié a droit), il faut que ses 24 heures de repos hebdomadaire s’ajoutent à 11h de repos quotidien dans sa semaine de travail. Autrement dit, un salarié ne peut pas finir un service de nuit et reprendre le lendemain. Il faut un délai de 35 heures (24 + 11 heures) avant sa prochaine prise de poste.
En dehors de cette obligation, l’attribution des 2 jours de repos consécutifs ou non se fait avec une certaine liberté de l’employeur. Il peut ainsi choisir d’attribuer 1 demi-journée de repos, et 1 journée et demi la même semaine. La demi-journée peut aussi être reportée, au maximum pour un total de 4 demi-journées par mois.
Même un petit restaurant ou un commerce de vente à emporter doivent absolument respecter le temps de repos et la compensation de leurs salariés. Pour ne pas être aux prises avec l’Inspection du travail et grandement améliorer votre organisation, ainsi que le bien-être de vos salariés, utilisez une solution automatisée qui calcule pour vous les temps de repos obligatoires.
Avec Skello, qui s’appuie directement la convention collective HCR, ne perdez plus de temps à organiser manuellement les shifts et périodes de repos de vos employés. Pour cela, la solution calcule à votre place le temps de travail effectif. Vous savez alors combien d’heures ont été faites, notamment successivement, pour enclencher le temps de repos, par journées ou demi-journées.
Pour améliorer l’expérience de vos collaborateurs, chefs, serveurs, barmen, Skello est aussi un moyen de communiquer avec vous et entre eux. Demande de congés, échanges de shifts, décisions du restaurant. Vous centralisez tout au même endroit et aucune information ne se perd !