En France, les salariés travaillant dans le secteur de la restauration peuvent formuler une démission lorsqu’ils le souhaitent. Cependant, ils doivent respecter un préavis dont le délai varie selon le poste et l’ancienneté. Pour vous aider, voici les durées de préavis fixées par la convention collective de la restauration.
Selon la convention collective de la restauration, la durée du préavis dépend du statut et de l’ancienneté du salarié.
Pour les ouvriers, le préavis de départ volontaire à la retraite est de 8 jours si l’ancienneté est inférieure à 6 mois. Il est de 1 mois pour une ancienneté égale ou supérieure à 6 mois.
Pour les employés, la durée est de 8 jours pour une ancienneté inférieure à 6 mois et de 15 jours si l’ancienneté est entre 6 mois et 2 ans.
Pour les agents de maîtrise, le préavis est fixé à 1 mois si l’ancienneté est inférieure ou égale à 2 ans. Il est de 2 mois pour une ancienneté supérieure à 2 ans.
Enfin, le préavis est de 3 mois pour les cadres, quelle que soit l’ancienneté.
Le préavis est une période préfix. Par conséquent, la durée du préavis de démission dans le secteur de la restauration ne peut être suspendue ou interrompue. Mais de façon exceptionnelle, certaines situations peuvent avoir une incidence sur le préavis. Il s’agit de l’accident du travail, des congés payés fixés avant la rupture ou encore le départ en congé de maternité ou d’adoption.
La dispense de préavis est possible dans deux cas.
Outre l’indemnité compensatrice de dispense de votre préavis, vous bénéficiez d’autres indemnités en cas de démission. Si, à la date de votre démission, vous disposez de congés payés non pris pendant la période de référence applicable, vous avez droit à une indemnité compensatrice de congés payés.
De plus, lorsque le contrat de travail rompu comporte une clause de non-concurrence, vous avez droit à une indemnité de non-concurrence. Dans les cas exceptionnels prévus par le Code de travail, le salarié démissionnaire peut bénéficier de l’indemnité de chômage.