Mis à jour le 29/10/2020
Ces derniers mois n'ont pas été des plus faciles pour le monde de la restauration ! Entre fermeture complète durant le confinement, reprise timide avec beaucoup de contraintes et annonce du couvre-feu récente dans certaines régions, les restaurateurs doivent trouver des solutions pour remplir leurs caisses.
Pour les restaurateurs, une option reste encore entrouverte : la livraison de plats à domicile. Cette alternative leur permet de maintenir un certain niveau de rendement.
Mais à quel prix ? Si les livraisons sont encore permises, elles doivent se faire dans le strict respect des règles du “sans contact” afin de ne pas aggraver la situation. En effet, la collaboration entre différents acteurs ainsi que les déplacements d’individus pourraient facilement contribuer à la propagation du virus et serait donc contre productif sur le long terme.
Alors que les restrictions augmentent de jour en jour au sein du pays, les commerces concernés par les mesures de sécurité et la situation en général doivent continuer à prendre des mesures importantes.
Beaucoup de restaurateurs ont fait le choix de fermer jusqu’à nouvel ordre dans les régions couvre-feu : les contraintes apportées par les nouvelles horaires changent complètement la dynamique de leur travail et leur ajoute du travail administratif. Ils considèrent donc qu'il est plus sage de fermer plutôt que d'être taxé sur si peu de bénéfices.
Fermer temporairement le temps que la crise touche à sa fin est donc un moyen de soutenir les mesures de sécurité, mais peut aussi avoir d’autres avantages. Par exemple, considérer ce temps pour se mettre à jour ou tout simplement pour que vos équipes se reposent, car on ne sait que trop bien à quel point le secteur de la restauration peut être éprouvant. C’est aussi peut-être l’occasion de réfléchir à la suite, à la vraie reprise ? Comment allez-vous vous vous réinventer lors de la ré-ouverture ? Est-ce que cela pourrait être une manière d’innover, une opportunité de revoir votre carte, votre concept, votre business plan ? Le chômage partiel permet aussi à ces restaurateurs, souvent peu habitués de la livraison, de préserver leurs avoirs économiques.
De l’autre côté, nous retrouvons aussi les restaurants qui font le choix de continuer leur activité sur place, durant les horaires convenues. Souvent, ces derniers complètent leur activité via la livraison à domicile, à l’aide d’applications telles que Uber Eats, Deliveroo ou encore Frichti. Ces restaurateurs font le choix de ne pas baisser les bras pour avoir une rentrée d’argent supplémentaire.
Comme précisé depuis le début et pour tout type d’établissement ou de personne, des gestes simples mais efficaces existent pour protéger votre santé et celle des gens qui vous entourent :
Sachez que le virus est capable de survivre quelques heures voire quelques jours sur des surfaces, les mains ou parfois même les objets manipulés : il est nécessaire que vos lieux de travail soient lavés et désinfectés.
Ce nouveau type de livraison a été mis en place auparavant dans d’autres zones géographiques du monde, notamment en Chine. La France a donc lancé aussi cette initiative, évidemment gratuite, afin que les livreurs soient à même de déposer les commandes devant la porte des consommateurs, sans aucun contact physique. Cela permet la protection sanitaire de l’ensemble des personnes, tout en rassurant le consommateur et en stimulant de nouveaux travailleurs.
Les consignes à l’intérieur des restaurants :
Les consignes à destination des livreurs :
Se mettre à la livraison de repas à domicile relève de la décision personnelle de chaque restaurateur. Si vous en faisiez déjà avant et que cela représente une partie non négligeable de votre chiffre d’affaire, vous avez tout intérêt à continuer, mais cela bien sûr à l’unique condition que vous respectiez à 100% les règles de sécurité communiquées.
C
ette livraison “sans contact” est une possibilité intéressante pour beaucoup de restaurateurs, qui y voient une occasion de rester actifs tout en respectant les règles du sanitaires conseillées. Un moyen de contrebalancer les effets négatifs d’une fermeture.